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Un missile iranien cause des dégâts matériels à Beersheba, dans le sud d’Israël
Un missile iranien est tombé près de Beersheba, dans le sud d’Israël, causant des dégâts matériels mais sans faire de victimes, selon les médias israéliens. Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix Rouge, a dit dans un communiqué ne pas avoir reçu de signalement concernant des victimes.
Israël: alertes antiaériennes dans plusieurs régions après des tirs de missiles depuis l’Iran
Des sirènes d’alertes antiaériennes ont retenti tôt vendredi dans plusieurs régions d’Israël à la suite de tirs de missiles iraniens, au huitième jour de la guerre entre les deux pays, selon l’armée israélienne.
«Des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions d’Israël à la suite de l’identification de missiles lancés depuis l’Iran en direction de l’Etat d’Israël», a indiqué l’armée dans un communiqué. Le Commandement du front intérieur (Défense passive) a précisé dans un communiqué séparé que l’alerte concernait notamment le sud désertique du pays.
Londres dit qu’une «fenêtre existe» pour une «solution diplomatique» avec l’Iran
Le ministre des Affaires étrangères britanniques David Lammy a estimé qu’une «fenêtre existe» pour «parvenir à une solution diplomatique» avec l’Iran, après une rencontre à la Maison-Blanche jeudi avec le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio.
«Lors de notre rencontre avec le secrétaire d’État Rubio et l’émissaire (américain) pour le Moyen-Orient Steve Witkoff à la Maison Blanche aujourd’hui (jeudi), nous avons discuté de la nécessité pour l’Iran de conclure un accord pour éviter l’aggravation du conflit. Une fenêtre existe maintenant dans les deux prochaines semaines pour parvenir à une solution diplomatique», a déclaré David Lammy dans un communiqué de l’ambassade britannique à Washington.
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Le chef du Hezbollah dit que son mouvement «agira comme il l’entend» dans la guerre Iran-Israël
Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a affirmé jeudi que le mouvement libanis «agirait comme il l’entend» en réponse à la guerre en cours entre son principal soutien, l’Iran, et Israël.
Dans un communiqué, Naïm Qassem a déclaré que le Hezbollah n’était «pas neutre» dans le conflit entre les deux pays ennemis et que le groupe chiite «agirait comme il l’entend face à cette agression brutale israélo-américaine». Cette déclaration intervient après que l’envoyé spécial américain pour la Syrie a mis en garde le Hezbollah contre toute implication dans la guerre.
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L’Iran nomme un nouveau chef du renseignement des Gardiens de la Révolution
L’Iran a nommé un nouveau chef du renseignement des Gardiens de la Révolution, le général de brigade Majid Khadami en remplacement de Mohammad Kazemi, tué dimanche par une frappe israélienne, a annoncé l’agence officielle Irna.
«Pendant les années où nos commandants martyrs Kazemi et Mohaghegh ont dirigé les services de renseignement du Corps des gardiens de la révolution islamique, nous avons assisté à une croissance significative de tous les aspects du renseignement», a salué le général de division Mohammad Pakpour, nouveau chef des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran.
Le chef du renseignement des Gardiens de la Révolution, Mohammad Kazemi, avait été tué dimanche avec deux autres généraux du renseignement, Hassan Mohaghegh et Mohsen Bagheri, par une frappe israélienne.
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Sous la menace de frappes américaines, l’Iran refuse de capituler
Sous la menace de frappes américaines, l’Iran refuse de capituler
Sur ses gardes avant une possible frappe américaine, et alors que les avions de chasse israéliens ont encore frappé jeudi les installations nucléaires de Natanz, d’Ispahan et d’Arak, l’Iran a appelé ses voisins à « s’opposer » à des actions hostiles à partir de ses frontières, selon l’agence Tasnim. Cette mise en garde est notamment destinée à l’Irak et aux régions kurdes du nord de l’Iran d’où le pouvoir redoute des infiltrations.
La télévision d’État a également demandé à la population de « supprimer l’application » WhatsApp, arguant que la messagerie transmet des données à Israël. Un influent député, Benham Saeedi, a ajouté sa voix à ceux qui prônent une fermeture du détroit d’Ormuz, par où transitent chaque jour 20 % des flux pétroliers maritimes.
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Une explosion s’est produite dans la résidence de l’ambassadeur de Norvège à Tel Aviv
Une grenade a explosé jeudi dans le jardin de la résidence de l’ambassadeur de Norvège en Israël à Tel-Aviv sans faire de victimes, a indiqué le ministère norvégien des Affaires étrangères.
«Il y a eu une explosion devant la résidence norvégienne à Tel-Aviv jeudi soir», a déclaré dans un communiqué Tuva Bogsnes, porte-parole de la diplomatie norvégienne, dans un communication à l’AFP. «Aucun membre de l’ambassade n’a été blessé physiquement lors de cet incident», a-t-elle ajouté, précisant que la police israélienne s’était déplacée sur les lieux.
Le ministre israélien des Affaires étrangères Gideon Saar a affirmé sur X qu’il condamnait «fermement ce crime grave et dangereux», ajoutant avoir discuté avec l’ambassadeur norvégien, Per Egil Selvaag.
La Norvège, avec quatre autres pays (Royaume-Uni, Australie, Canada, Nouvelle-Zélande), a annoncé en juin des sanctions contre deux ministres israéliens d’extrême droite, accusés d’«incitation à la violence» contre les Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza.
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Le général Kurilla, au centre des préparatifs militaires américains
La guerre entre Israël et l’Iran et la perspective d’une participation des États-Unis ont de nouveau placé le Commandement central (Centcom) au centre de la stratégie américaine. Son commandant, le général Michael Kurilla, qui supervise les opérations dans ce vaste secteur comprenant le Moyen-Orient et l’Asie centrale, est aussi devenu au cours des derniers jours l’un des principaux interlocuteurs du président américain.
Alors que Trump hésite encore à engager directement les États-Unis dans des opérations contre les installations nucléaires iraniennes, le général Kurilla a fourni au président « un large éventail d’options », comme il l’a expliqué dans une audition au Congrès.
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L’AIEA continue de surveiller les attaques israéliennes contre les sites nucléaires iraniens
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a affirmé qu’elle continuait à suivre de près et à évaluer la situation concernant les attaques israéliennes contre des sites nucléaires en Iran.
Plus tôt dans la journée, l’organisme de surveillance nucléaire de l’ONU avait déclaré disposer d’informations selon lesquelles le réacteur nucléaire iranien de Khondab avait été touché, mais n’avait pas signalé d’effets radiologiques.
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Un rassemblement à Paris pour dire «non à Khamenei et non à Netanyahou»
Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir place du Panthéon à Paris pour «dire non à l’agression militaire d’Israël en Iran et non à la République islamique», a constaté l’AFP.
«Non à la guerre, non aux mollahs!» ont scandé les participants, majoritairement franco-iraniens. À l’appel de plusieurs associations de défense des droits humains en Iran, ils ont réclamé un «cessez-le-feu immédiat» entre Israël et l’Iran, et la protection des civils.
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Retraits d’avions militaires américains d’une base au Qatar
Des dizaines d’avions militaires américains ont été retirés du tarmac de l’une des plus grandes bases américaines du Moyen-Orient, selon des images satellites, ce qui protégerait le matériel d’éventuelles frappes de Téhéran au moment où Washington soupèse l’option d’intervenir militairement dans la guerre entre Israël et l’Iran.
Entre le 5 et le 19 juin 2025, la base américaine d’Al Udeid, au Qatar, s’est presque entièrement vidée de ses avions visibles, selon des images satellites de Planet Labs PBC analysées par l’AFP. Près de 40 avions militaires étaient garés sur le tarmac de la base le 5 juin: gros porteurs de matériel, de troupes, avions de reconnaissance ou d’opérations spéciales de type Hercules C-130. Sur l’image du 19 juin, il ne restait que trois avions de transport visibles.
D’ailleurs, «par précaution et à la lumière des hostilités régionales en cours», les États-Unis «ont conseillé au personnel d’être particulièrement vigilant» et «temporairement restreint» l’accès à la base d’Al Udeid, selon une note datée de jeudi publiée sur le site de l’ambassade au Qatar.
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65 % des missiles tirés par l’Iran au cours des dernières 24 heures ont été interceptés par Israël, contre près de 90 % la veille
Selon le média américain NBC, qui cite un haut responsable du renseignement israélien, seuls 65% des missiles lancés par l’Iran au cours des dernières 24 heures ont été interceptés par les défenses israéliennes, notamment par le système Arrow, contre près de 90% la veille.
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Le Pentagone doute encore de la capacité des bombes GBU-57 à détruire le site nucléaire de Fordo
De saillies écrites en majuscule sur son réseau social en petites phrases lâchées devant les journalistes, Donald Trump laisse encore planer le doute sur son intention de lancer les États-Unis aux côtés d’Israël dans une opération militaire contre l’Iran. Une manière de laisser ouverte une porte étroite à des négociations in extremis avec la République islamique, si celle-ci décidait d’abandonner définitivement son programme d’enrichissement d’uranium.
Ce jeudi 19 juin, selon des révélations exclusives du Guardian, les autorités américaines apparaissent bien plus prudentes. En cause ? Des doutes quant à la capacité des bombes américaines «anti-bunker» GBU-57, désormais fameuses, de détruire de façon décisive la montagne nucléaire iranienne de Fordo.
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La Maison-Blanche affirme que l’Iran n’aurait besoin que de deux semaines pour assembler une bombe nucléaire
La Maison-Blanche a affirmé jeudi que l’Iran avait la capacité d’assembler une bombe nucléaire en «une quinzaine de jours» si le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, en donnait l’ordre.
«Soyons très clair, l’Iran a tout ce dont il nécessite pour arriver à une arme nucléaire. Tout ce dont ils ont besoin, c’est d’une décision du guide suprême en ce sens, et cela leur prendrait une quinzaine de jours pour achever la production de cette arme, qui bien sûr représenterait une menace existentielle non seulement pour Israël, mais aussi pour les États-Unis et le monde entier», a déclaré lors d’un point presse la porte-parole de l’exécutif américain, Karoline Leavitt.
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Les États-Unis «n’ont aucune preuve» d’une quelconque implication militaire de la Chine en Iran
Les États-Unis «n’ont aucune preuve» d’une éventuelle implication militaire de la Chine en Iran, affirme la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, ce jeudi soir.
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Le ministère tchèque des affaires étrangères ferme temporairement son ambassade à Téhéran
Le ministère tchèque des affaires étrangères a indiqué qu’il fermait temporairement son ambassade à Téhéran pour «des raisons de sécurité», en raison du conflit en cours entre Israël et l’Iran.
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La mairie de Bat Yam annonce la mort d’une Ukrainienne dans la frappe iranienne de dimanche
La mairie de Bat Yam, dans le centre d’Israël, a annoncé jeudi soir la mort d’une Ukrainienne dans la frappe iranienne de dimanche, portant à neuf le nombre de victimes de ce missile ayant touché un immeuble d’habitation.
«La municipalité de Bat Yam annonce avec tristesse que, ces dernières minutes, un corps a été retrouvé sur le site de l’impact du missile dans la ville.(…) il s’agit de Maria (Marina) Peshkarova, âgée de 31 ans, tuée lors de l’explosion meurtrière», indique un communiqué de la mairie.
Donald Trump estime «substantielle» la possibilité de négocier avec l’Iran
Le président américain Donald Trump estime «substantielle» la possibilité de négocier avec l’Iran, affirme la Maison-Blanche. «Compte-tenu du fait qu’il y a une possibilité substantielle de négociations éventuelles avec l’Iran dans le futur proche, je prendrai ma décision sur le fait d’y aller ou non au cours des deux prochaines semaines», a fait savoir le président américain via sa porte-parole, Karoline Leavitt.
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Donald Trump «prendra la décision d’attaquer ou non l’Iran dans les deux semaines à venir», indique la Maison-Blanche
En pleine réflexion sur l’attitude à adopter sur le conflit israelo-iranien, Donald Trump «prendra la décision d’attaquer ou non l’Iran dans les deux semaines à venir», selon des propos rapportés par la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt jeudi. Le président américain a été «mis au courant» de l’opération israélienne de ce jeudi, a-t-elle ajouté devant la presse.
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La défense aérienne iranienne «fait face à des cibles hostiles» au-dessus de Téhéran
Les médias d’État iraniens ont rapporté jeudi que les systèmes de défense aérienne avaient été activés face à des «cibles hostiles» au-dessus de la capitale, Téhéran.
«Les défenses aériennes de l’Iran font face à des cibles hostiles dans le nord de Téhéran», a indiqué l’agence officielle Irna, sans plus de précisions. L’agence Mehr a diffusé la même information.
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«L’objectif n’était pas de toucher un hôpital», assure l’ambassadeur d’Iran en France
L’ambassadeur iranien en France, Mohammad Amin Nejad, a affirmé que l’armée iranienne n’avait pas pour «objectif de toucher» l’hôpital Soroka de Beersheva, dans le sud d’Israël, qui a été ciblé jeudi matin par une frappe au cours d’une attaque de missiles iraniens sur le territoire israélien. «L’Iran n’a pas l’intention de viser les civils», a soutenu l’ambassadeur au micro de BFMTV, avant de dénoncer une «logique de guerre préventive».
«C’est Israël qui attaque l’Iran», tente d’argumenter l’ambassadeur, en affirmant que «l’Iran n’a jamais attaqué un autre pays depuis 300 ans, que ce soit Israël ou un autre pays voisin».
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«Nous changeons la face du monde», estime Benyamin Netanyahou, qui affirme qu’Israël a détruit plus de la moitié des lanceurs de missiles iraniens
Marc Israel Sellem / REUTERS
Pour détruire le nucléaire iranien, «toute aide est la bienvenue», clame Benyamin Netanyahou dans un entretien télévisé diffusé jeudi soir. «Nous changeons la face du monde», a poursuivi le premier ministre israélien, qui affirme qu’Israël a détruit plus de la moitié des lanceurs de missiles iraniens.
«J’ai dit qu’on allait changer la face du Moyen-Orient et maintenant je dis: nous changeons la face du monde», a-t-il ajouté à la télévision publique israélienne KAN 11, tout en affirmant qu’Israël a la capacité de frapper toutes les installations du programme nucléaire iranien.
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«Le changement ou la chute du régime iranien n’est pas un objectif», affirme Benyamin Netanyahou
Au cours d’un entretien une télévision publique israélienne Kan, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou assure que «le changement ou la chute du régime iranien n’est pas un objectif mais pourrait devenir un résultat». «La question du changement ou de la chute du régime iranien est du ressort du peuple iranien, il n’y a pas de substitut à cela», a-t-il ajouté.
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Fordo, le site nucléaire enfoui qui change les perspectives de l’offensive israélienne
Alors que les frappes israéliennes du mois de juin 2025 ont visé plusieurs installations nucléaires iraniennes – à Natanz, Ispahan ou encore autour de Téhéran –, Fordo est, de manière notable, resté intact. Protégé par des couches de granite et renforcé par une batterie antiaérienne sous le mont Shah Kuh, ce site situé à 180 km au sud de Téhéran échappe encore aux capacités militaires conventionnelles de Tel-Aviv. C’est ici que l’Iran concentre aujourd’hui une part cruciale de sa capacité d’enrichissement d’uranium à un niveau proche du seuil militaire, 90 %.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé que « le site de Fordo n’a subi aucun dommage » et que « les activités déclarées se poursuivent normalement » sur place. Du fait de sa position et de son fort substrat rocheux, des experts notent que seul un bombardement massif pourrait pénétrer Fordo.
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Les attaques contre les structures de santé «sont effroyables», selon le chef de l’OMS
Les attaques contre les structures de santé en Iran et Israël «sont effroyables», a affirmé jeudi le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur le réseau social X.
«L’escalade des hostilités entre #Israël et #Iran met en péril les installations de santé et l’accès aux soins de santé», écrit-il, citant «l’attaque de ce matin contre le centre médical Soroka en Israël» et l’hôpital de Kermanshah à Téhéran «touché par une explosion qui s’est produite à proximité» il y a trois jours.
L’Ukraine craint que la guerre Israël-Iran ne la relègue au second plan
Les responsables ukrainiens craignent qu’en raison de la guerre entre Israël et l’Iran la défense de leur pays face à l’invasion russe ne soit compromise, voire que l’effort de guerre du Kremlin ne soit renforcé avec la hausse des prix du pétrole.
Le déclenchement la semaine dernière par les Israéliens de bombardements massifs contre la République islamique, conduisant cet allié de Moscou à riposter avec des missiles et des drones, a détourné de l’Ukraine l’attention des dirigeants de la communauté internationale.
Ces affrontements ont en outre fait grimper les cours de l’or noir, dont les revenus que la Russie tire de son exploitation constituent une manne financière essentielle dans son budget, notamment militaire.
«Pour l’Ukraine, le défi réside dans les prix du pétrole car s’ils restent élevés pendant longtemps, les Russes en tireront davantage», a expliqué à l’AFP un dirigeant ukrainien qui a requis l’anonymat.
L’ONU juge «épouvantable» de voir les civils traités comme des dommages collatéraux
Le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Volker Türk a jugé jeudi «épouvantable» de voir que les civils sont traités comme des «dommages collatéraux» dans la guerre entre l’Iran et Israël.
«Les menaces et la rhétorique incendiaire de hauts responsables des deux camps suggèrent qu’il y a une intention inquiétante d’infliger des dommages aux civils», a-t-il ajouté, dans un communiqué, soulignant que «les attaques à grande échelle et continues d’Israël contre l’Iran, ainsi que les frappes de missiles et de drones lancées en réponse par l’Iran, ont de graves répercussions humanitaires et sur les droits humains, et risquent d’embraser toute la région».
FABRICE COFFRINI / AFP
Alertes antiaériennes dans le nord d’Israël après des tirs de missiles d’Iran
Des sirènes d’alertes antiaériennes ont à nouveau retenti jeudi après-midi dans le nord d’Israël à la suite de tirs de missiles iraniens, au septième jour de la guerre entre les deux pays, selon l’armée israélienne.
«Il y a peu de temps, des sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs régions d’Israël, à la suite de l’identification de missiles lancés depuis l’Iran en direction de l’État d’Israël», indique l’armée dans un communiqué. Le Commandement du front intérieur (Défense passive), appelant la population à se confiner dans des abris, a précisé que l’alerte concerne la plupart des villes et localités du nord du pays.
24 personnes arrêtées en Iran pour espionnage au profit d’Israël et atteinte à l’image du pays
La police iranienne a annoncé l’arrestation jeudi de 24 personnes accusées d’espionnage au profit d’Israël et de tentative de porter atteinte à l’image du pays, a rapporté l’agence de presse Tasnim.
«Vingt-quatre individus qui espionnaient pour l’ennemi sioniste, en ligne et hors ligne, et qui cherchaient à perturber l’opinion publique ainsi qu’à ternir et détruire l’image du système sacré de la République islamique d’Iran, ont été arrêtés», a déclaré le commandant de la police de l’ouest de Téhéran, Kiumars Azizi.
Le CICR appelle au respect des hôpitaux après une attaque de l’Iran sur Israël
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé jeudi à «respecter» et «protéger» les hôpitaux, après une frappe iranienne sur Israël, au cours de laquelle un hôpital a été touché dans le sud, faisant des dizaines de blessés.
«Les blessés et les malades, le personnel médical et les hôpitaux doivent être respectés et protégés», a déclaré le CICR sur X, appelant au respect du droit international, au 7e jour de la guerre déclenchée par Israël avec l’Iran.
Israël va faire «disparaître» la menace du nucléaire et des missiles iraniens, déclare Netanyahou
Israël va faire «disparaître» la menace du nucléaire et des missiles iraniens, a déclaré jeudi le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou dans une conférence de presse à l’hôpital Soroka de Beersheva, touché après une attaque de missiles iraniens
«Notre objectif est double : le nucléaire et les missiles balistiques. Nous allons les faire disparaître. Nous sommes en train de finir d’éliminer cette menace» dans cet hôpital du sud du pays, a-t-il ajouté. «Nous sommes déterminés à détruire la menace nucléaire, la menace d’un anéantissement nucléaire d’Israël.»
Ronen Zvulun / REUTERS
Un organe clé du pouvoir iranien met en garde Washington contre une intervention dans la guerre
Un organe clé du pouvoir en Iran a mis en garde jeudi les États-Unis contre toute intervention dans la guerre aux côtés de leur allié israélien, avertissant qu’une telle action entraînerait une «réponse sévère».
«Le gouvernement criminel américain et son président stupide doivent savoir avec certitude que s’ils commettent une erreur et agissent contre l’Iran, ils feront face à une réponse sévère», a affirmé le Conseil des gardiens dans un communiqué diffusé par la télévision d’État.
Gilles Kepel : «L’effondrement du régime des mollahs serait un évènement comparable à la chute de l’URSS»
LE FIGARO. – La chute du régime des mollahs vous semble-t-elle crédible ? Est-ce une question de temps ?
GILLES KEPEL. – La journée du 16 juin, où les frappes sur Israël ont commencé à causer des victimes en nombre et à toucher des cibles spectaculaires, telle la raffinerie de Haïfa, s’est traduite en rétorsion par une intensification de l’attaque israélienne, avec des neutralisations nombreuses de hauts responsables des Gardiens de la révolution, des destructions d’infrastructures urbaines à Téhéran notamment, des dommages significatifs causés aux sites nucléaires de Natanz, et la fuite de centaines de milliers de personnes dans de gigantesques embouteillages sur les autoroutes, quittant la capitale dans un sauve-qui-peut généralisé. Ce dernier phénomène révélait que l’État commençait à n’avoir plus prise sur la société, alors qu’il l’avait maintenue depuis quarante-six ans dans un corset théocratique de fer. Au milieu des incendies de la nuit, ont commencé à prendre de l’ampleur les premiers slogans « Mort au dictateur » et « Mort à Khamenei », qui faisaient écho aux « Mort au chah » et « Mort à l’Amérique » ayant accompagné les débuts de l’insurrection de 1978, qui se traduirait en la victoire de la « Révolution islamique » sous la houlette de Khomeyni !
LIRE L’ENTRETIEN DE GILLES KEPEL
Immeubles en feu, femmes au poing levé… Les images du piratage d’une télévision d’État iranienne
L’IRIB TV1, l’une des quarante chaînes nationales iraniennes, a fait l’objet d’un piratage mercredi 18 juin. Une vidéo contre le régime des mollahs a été diffusée. Sur sa chaîne Telegram, le quotidien iranien Hamshahri a dévoilé les images de cette brève interruption.
La vidéo se donne pour objectif d’appeler au soulèvement de la population iranienne. Nombre de ces images trouvent leur origine dans les manifestations de septembre 2022, au lendemain de la mort de Mahsa Amini, morte après avoir été arrêtée par la police des mœurs. On y voit des femmes tête nue, voile à la main et le poing levé. Quant aux locaux de la télévision iranienne, ils sont montrés incendiés et en passe d’être détruits.
La vidéo pirate pointe aussi l’engrenage militaire de la République islamique. L’une des séquences montre l’ayatollah Khamenei et d’autres gardiens de la Révolution visiter les infrastructures militaires et saluer le défilé de missiles.
Moscou «met en garde» Washington contre toute «intervention militaire»
La Russie «met en garde» les États-Unis contre toute «intervention militaire» dans le conflit entre l’Iran et Israël, avertissant de «conséquences négatives réellement imprévisibles», a déclaré jeudi la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
«Nous tenons à mettre en garde Washington contre toute intervention militaire dans cette situation, ce qui constituerait une mesure extrêmement dangereuse avec des conséquences négatives réellement imprévisibles», a affirmé, devant la presse, Maria Zakharova, au moment où le président Donald Trump n’exclut pas une entrée en guerre des États-Unis, aux côtés de son allié israélien.
Bruno Retailleau a reçu des représentants de la communauté juive, qui se disent «extrêmement inquiets»
Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a reçu ce mercredi, sur fond de conflit Iran/Israël, des représentants de la communauté juive «extrêmement inquiets» à qui il a promis d’«augmenter le niveau de protection», conformément à un télégramme envoyé aux préfets.
«J’ai reçu hier à Beauvau les représentants de la communauté juive qui sont extrêmement inquiets», a affirmé ce jeudi le ministre en marge d’un déplacement gare du Nord à Paris consacré à la lutte contre l’immigration irrégulière. «J’ai demandé aux préfets de prendre contact dans chaque département avec les représentants» de la communauté juive et «on va doubler les patrouilles» notamment par les forces Sentinelle, a-t-il ajouté. Il s’agit d’«augmenter le niveau de protection» notamment pour «les sorties de culte, les entrées et les sorties d’école, les consulats, toutes les institutions», a-t-il ajouté.
Bruno Retailleau avait envoyé un télégramme aux préfets vendredi dernier pour leur demander d’accroître «par une présence visible» la vigilance sur les lieux de cultes, écoles, établissements publics et institutionnels… qu’il s’agisse des intérêts israéliens et américains ou des établissements de la communauté juive.
La rencontre de ce mercredi a été l’occasion de «faire un point sur la situation et les retours qu’on a pu avoir dans les différentes régions», a affirmé à l’AFP Elie Korchia, le président du Consistoire central. Du terrain remonte «un climat anxiogène très fort» car «évidemment il y a aujourd’hui une crainte qu’il y ait des menaces sur la communauté juive», a-t-il ajouté, estimant qu’«on va traverser une période sur les prochains jours particulièrement sensible». «Il y a une inquiétude au regard du rôle de l’Iran dans des attentats terroristes à l’étranger au cours de ces dernières années», a abondé Ariel Goldmann, le président du président du Fonds social juif unifié.
La vigilance de chacun a augmenté même s’il n’y a «pas de signaux spécifiques» depuis le début de la guerre avec l’Iran, a-t-il ajouté. «L’inquiétude, elle vient de cette libération de la parole permanente dans les rues. On peut croiser quelqu’un qui va hurler “sale juif” ou “Free Palestine”», a affirmé à l’AFP le grand rabbin Haïm Korsia. Il était selon lui «très important que le ministre nous fasse un point sur la situation et l’état de la menace, des précautions qu’on prend, et comment on améliore encore la fluidité des échanges».
Xi Jinping dit à Vladimir Poutine que le cessez-le-feu est une «priorité absolue»
Le dirigeant chinois Xi Jinping a déclaré jeudi à son homologue russe Vladimir Poutine qu’un cessez-le-feu dans la guerre Iran-Israël était une «priorité absolue», a rapporté jeudi un média d’État chinois, citant un échange téléphonique entre les deux dirigeants.
«La première priorité est de promouvoir le cessez-le-feu et l’arrêt des hostilités. La force n’est pas la bonne manière de résoudre les différends internationaux», a déclaré Xi Jinping lors de cet appel, selon Chine nouvelle. «Les parties au conflit, en particulier Israël, devraient cesser le feu dès que possible afin d’éviter une escalade répétée de la situation et empêcher résolument la propagation de la guerre», a-t-il ajouté.
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Trump penche vers une option militaire contre l’Iran mais laisse planer jusqu’au bout l’incertitude. «Je le ferai peut-être. Je ne le ferai peut-être pas. Personne ne sait ce que je vais faire», a déclaré le président mercredi sur la pelouse de la Maison-Blanche aux journalistes qui lui demandaient s’il envisageait de frapper les installations nucléaires iraniennes.
Kevin Lamarque / REUTERS
Il a aussi expliqué son message de la veille intimant à l’Iran à «une REDDITION SANS CONDITIONS». «Ça veut dire que j’en ai assez. J’en ai marre. J’abandonne, c’est fini. Ensuite, on va faire exploser tout le matériel nucléaire qui traîne là-bas. Ils avaient de mauvaises intentions. Vous savez, pendant 40 ans, ils ont crié “mort à l’Amérique”, “mort à Israël”, “mort” à tous ceux qu’ils n’aimaient pas».
TRUMP ATTAQUERA-T-IL L’IRAN ?
Le chef de la diplomatie iranienne dit qu’il va participer à une réunion avec des ministres européens à Genève
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, dont le pays est en guerre avec Israël, a annoncé jeudi qu’il se rendrait à Genève pour participer vendredi à des pourparlers avec notamment ses homologues de France, d’Allemagne et de Grande-Bretagne.
Iranian Foreign Ministry / REUTERS
«Nous rencontrerons la délégation européenne à Genève vendredi», a-t-il déclaré dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle Irna. Des diplomates européens avaient annoncé plus tôt que Paris, Berlin et Londres envisageaient une rencontre à Genève vendredi avec Téhéran, avec la participation de la chef de la diplomatie européenne Kaja Kallas.
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Poutine et Xi condamnent les frappes israéliennes et exhortent à un réglement diplomatique du conflit
Vladimir Poutine et Xi Jinping ont «fermement condamné» les frappes israéliennes en Iran, appelant à un règlement du conflit par la voie politique et diplomatique, a annoncé jeudi le Kremlin, à l’issue d’un entretien téléphonique entre les présidents russe et chinois.
«Moscou et Pékin partent tous deux du principe que le règlement de la situation actuelle […] ne peut pas être trouvé par la force et que ce règlement peut et doit être obtenu exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques», a déclaré, lors d’un point presse, le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov.
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«Un gouffre inconnu» : inquiète, la Chine redoute la chute de l’Iran dans un Moyen-Orient «incontrôlable»
Une intervention du Hezbollah serait une «très mauvaise décision»
L’émissaire américain pour la Syrie, Thomas Barrack, en visite au Liban, a déclaré jeudi depuis Beyrouth qu’une intervention du Hezbollah pro-iranien dans la guerre entre l’Iran et Israël serait une «très mauvaise décision».
«Je peux dire au nom du président Trump, qui a été très clair à ce sujet, […] que ce serait une très, très, très mauvaise décision», a déclaré Thomas Barrack, en réponse à une question d’un journaliste concernant une éventuelle intervention dans la guerre en cours du mouvement chiite libanais, qui est ressorti très amoindri de sa dernière guerre contre Israël en 2024.
La France va rapatrier ses ressortissants d’Iran «d’ici la fin de la semaine»
«Les personnes en Iran qui ne peuvent pas se rendre à la frontière arménienne ou turque seront emmenées par convoi d’ici la fin de la semaine», fait savoir Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères, dans une conférence de presse.
Les ressortissants français souhaitant quitter l’Iran peuvent partir «sans visa» via l’Arménie et la Turquie, où «les frontières sont ouvertes», a annoncé Jean-Noël Barrot, au septième jour du conflit entre l’Iran et Israël.
Pour ceux souhaitant quitter Israël, le ministre a appelé les Français à gagner par la route la Jordanie et l’Égypte, où des bus pourront les acheminer vers les aéroports. Un avion sera affrété depuis la capitale jordanienne Amman «en fin de semaine», a-t-il précisé.
«Un dictateur comme Khamenei ne peut pas continuer à exister», menace le ministre de la Défense israélien
Le guide suprême iranien Ali Khamenei «ne peut être autorisé à continuer d’exister», a déclaré jeudi le ministre de la Défense israélien Israël Katz, à Holon, ville de la banlieue de Tel-Aviv touchée dans la matinée lors d’une attaque de missiles iraniens.
«Khamenei déclare ouvertement qu’il veut détruire Israël […] Il considère la destruction d’Israël comme un objectif», a déclaré M. Katz à des journalistes au septième jour de la guerre avec l’Iran déclenchée par Israël, ajoutant: «Un tel homme ne peut être autorisé à continuer d’exister».
La moitié des Américains considère l’Iran comme un ennemi, mais une large majorité s’oppose à une intervention militaire des États-Unis
«Je vais peut-être le faire, peut-être pas». Donald Trump continue de laisser planer le doute sur une intervention américaine directe contre l’Iran aux côtés d’Israël. «Je veux dire, personne ne sait ce que je vais faire», a indiqué le président ce mercredi devant la presse. Mais la population américaine, elle, semble avoir son avis (tranché) sur la question. Selon un sondage YouGov pour The Economist, si 50% des Américains considèrent l’Iran comme un ennemi des États-Unis, seulement 16% d’entre eux estiment que l’armée devrait s’impliquer dans le conflit. Ils sont une large majorité (60%) à s’y opposer, quand les autres (24%) hésitent. Cette majorité semble d’ailleurs transpartisane : 65% des démocrates, 61% des indépendants et 53% des républicains s’opposent à une intervention militaire.
Il s’agit d’une réelle évolution de la mentalité américaine, sans doute fatiguée par les guerres à répétition menées aux quatre coins du monde ces dernières décennies. Car en 2019, 53% de la population se déclarait en faveur d’une opération militaire pour empêcher l’Iran de développer des armes nucléaires, selon un sondage pour Fox News. Pourtant, la même proportion de population considère aujourd’hui (61% contre 60% en 2019) que le programme nucléaire iranien représente une menace pour les États-Unis.
SONDAGE DES AMÉRICAINS SUR L’IRAN
L’Iran accuse l’AIEA d’être un «partenaire» de «l’agression» israélienne
L’Iran a accusé jeudi l’organe de surveillance nucléaire des Nations unies, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), d’agir en tant que «partenaire» dans ce qu’il a qualifié de «guerre d’agression» d’Israël.
L’AIEA a accusé l’Iran, dans un rapport publié avant le début de la guerre, de ne pas respecter ses obligations dans le cadre de son programme nucléaire. «Vous avez trahi le régime de non-prolifération; vous avez fait de l’AIEA un partenaire de cette guerre d’agression injuste», a écrit le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei sur X, dans un message à l’adresse du directeur de l’agence onusienne, Rafael Grossi.
«Pas de blessés graves parmi les patients ou le personnel» de l’hôpital Soroka
«Il n’y a pas de blessés graves parmi les patients ou le personnel, seulement des blessés légers et des personnes en état de choc», a dit un porte-parole de l’hôpital Soroka après la frappe iranienne. Cet établissement de Bersabée a connu «d’importants dégâts», selon l’hôpital.
Les Affaires étrangères israéliennes ont fait état d’un «impact direct» sur l’établissement, où sont notamment soignés des soldats israéliens blessés dans la guerre à Gaza. De son côté, l’Iran précise que l’hôpital a été «exposé uniquement à l’onde de l’explosion»
Des ministres européens envisagent une rencontre avec l’Iran vendredi à Genève
Les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni envisagent une rencontre à Genève vendredi avec leur homologue iranien, ont indiqué jeudi des diplomates européens.
La chef de la diplomatie européenne Kaja Kallas doit également participer à cette réunion, au moment où les pays européens multiplient les appels à la désescalade après les bombardements israéliens en Iran visant à briser le programme nucléaire de Téhéran.
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L’Iran dit que la «cible principale» de sa frappe qui a touché un hôpital israélien était un site militaire
L’Iran a déclaré jeudi que la cible principale d’une attaque au missile qui a touché un hôpital dans le sud d’Israël était une base militaire et de renseignement israélienne, et non l’établissement de santé. L’hôpital Soroka de Bersabée (sud) et deux villes proches de Tel-Aviv ont été frappés par des tirs de missiles iraniens et les secouristes israéliens ont fait état d’au moins 47 blessés dans ces dernières attaques.
Amir Cohen / REUTERS
«La cible principale de l’attaque était la base de commandement et de renseignement de l’armée israélienne (IDF C4I) et le camp de renseignement de l’armée dans le parc technologique de Gav-Yam, situé à proximité de l’hôpital Soroka», a affirmé l’agence de presse gouvernementale Irna. Elle précise que l’hôpital a été «exposé uniquement à l’onde de l’explosion» et que la «cible directe et précise» était l’installation militaire.
«Netanyahou et Khamenei sont le malheur de leurs peuples», déplore Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon a condamné à sa façon la frappe iranienne sur l’hôpital Sokora, en mettant sur le même plan les dirigeants israélien et iranien. «La guerre Israël-Iran prend pour cible les populations civiles. Hôpitaux, quartiers d’habitation denses. Ces horreurs sont en miroir. La violence ne produit que de la violence en retour. Les peuples paient cher de tels dirigeants. Netanyahou et Khamenei sont le malheur de leurs peuples», a-t-il écrit sur X, demandant en «urgence» un «cessez-le-feu».
La frappe iranienne sur l’hôpital Sokora était-elle délibérée ?
De nombreux experts s’interrogent ce matin sur le caractère délibéré de la frappe iranienne sur l’hôpital Sokora. Le spécialiste des systèmes d’armes Étienne Marcuz, chercheur associé à la FRS, souligne que «depuis le début de la guerre, les missiles iraniens n’ont pas fait preuve d’une grande précision». «Certains systèmes sont utilisés quasiment en limite de portée», explique-t-il aussi, relayant les informations de médias iraniens qui assurent qu’un «centre d’action cyber» se trouvant à environ 1,5 km de l’hôpital était visé.
Jeffrey Lewis, spécialiste des armes nucléaires au Middlebury Institute, en Californie, a également calculé la marge d’erreur du missile Shahab-3, vraisemblablement utilisé pour cette frappe, et la situe autour de 1,2 km pour un tir d’une telle distance. «Cela signifie que quelque que soit l’impact du Shahab-3, l’Iran visait très probablement autre chose», écrit le spécialiste sur X.
Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a, lui, estimé que le guide suprême iranien avait tiré «délibérément sur des hôpitaux et des immeubles résidentiels», l’accusant de «crimes de guerre».
Le guide iranien devra «répondre de ses crimes», prévient le ministre israélien de la Défense
Le ministre de la Défense israélien Israël Katz a affirmé jeudi que le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, devra «répondre de ses crimes» après l’annonce par Israël qu’un hôpital du sud du pays avait été touché par un missile iranien. «Le lâche dictateur iranien […] tire délibérément sur des hôpitaux et des immeubles résidentiels en Israël. Ce sont là des crimes de guerre parmi les plus graves, et Khamenei devra répondre de ses crimes», a déclaré Israël Katz dans un communiqué.
«Le premier ministre [Benyamin Netanyahou] et moi avons ordonné […] d’intensifier les frappes contre les cibles stratégiques en Iran et contre les infrastructures du pouvoir à Téhéran, afin d’éliminer les menaces pesant sur l’État d’Israël et d’ébranler le régime des ayatollahs», ajoute le texte.
MENAHEM KAHANA / AFP
L’Iran déclare que «toutes les options sont ouvertes», en cas d’intervention américaine
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a mis en garde jeudi les États-Unis contre une intervention pour soutenir son allié Israël dans sa guerre contre l’Iran, ajoutant que son pays était prêt à se défendre en cas d’escalade.
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«Si les États-Unis veulent entrer activement sur le terrain en faveur du régime sioniste (Israël, NDLR), l’Iran devra utiliser ses outils pour donner une leçon aux agresseurs et défendre sa sécurité nationale et ses intérêts nationaux», a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, selon la télévision d’État. «Naturellement, nos décideurs militaires ont toutes les options nécessaires ouvertes», a-t-il ajouté.
La Chine dit s’opposer à tout «usage de la force» après l’avertissement lancé par Trump
La Chine a affirmé jeudi être opposée à tout «usage de la force», après des propos de Donald Trump qui a dit ne pas exclure une intervention militaire américaine contre le programme nucléaire de Téhéran.
Pékin s’oppose à toute action «qui porte atteinte à la souveraineté, à la sécurité et à l’intégrité territoriale d’autres États, et s’oppose à l’emploi ou à la menace de l’emploi de la force dans les relations internationales», a indiqué lors d’un point de presse régulier Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
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La Chine appelle «tout particulièrement Israël» à «mettre fin aux combats» avec l’Iran
La Chine a exhorté jeudi toutes les parties prenantes dans le conflit israélo-iranien, et «tout particulièrement Israël», à cesser immédiatement les combats et à travailler à une désescalade.
«La Chine appelle fermement toutes les parties impliquées dans le conflit, et tout particulièrement Israël, à donner la priorité aux intérêts des peuples des pays de la région, à cesser immédiatement le feu et à mettre fin aux combats, ainsi qu’à apaiser les tensions actuelles», a indiqué lors d’un point de presse régulier Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
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Fordo, le site nucléaire enfoui qui change les perspectives de l’offensive israélienne
Alors que les frappes israéliennes du mois de juin 2025 ont visé plusieurs installations nucléaires iraniennes – à Natanz, Ispahan ou encore autour de Téhéran –, Fordo est, de manière notable, resté intact. Protégé par des couches de granite et renforcé par une batterie antiaérienne sous le mont Shah Kuh, ce site situé à 180 km au sud de Téhéran échappe encore aux capacités militaires conventionnelles de Tel-Aviv. C’est ici que l’Iran concentre aujourd’hui une part cruciale de sa capacité d’enrichissement d’uranium à un niveau proche du seuil militaire, 90%.
FOCUS SUR LE SITE NUCLÉAIRE DE FORDO
Au moins 47 blessés en Israël après des tirs de missiles iraniens
Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé un nouveau bilan de 47 blessés par des tirs de missiles iraniens contre Israël jeudi.
Trois blessés sont dans un état grave, deux dans un état modéré, a indiqué un porte-parole de ce service de secours dans un communiqué, ajoutant que «42 autres personnes ont été légèrement blessées par des éclats d’obus et des traumatismes dus à l’explosion». «18 autres civils» ont par ailleurs été blessés «alors qu’ils couraient vers les abris», a ajouté la même source.
Le ministre de la Défense israélien ordonne «d’accroître l’intensité des attaques»
«Le lâche dictateur iranien est assis dans les profondeurs du bunker fortifié et tire des coups de feu ciblés sur les hôpitaux et les immeubles résidentiels en Israël», a publié Israël Katz, ministre de la Défense. «Il s’agit de crimes de guerre des plus graves, et Khamenei devra rendre des comptes».
«Le premier ministre et moi-même avons donné instruction à l’armée israélienne d’accroître l’intensité des attaques contre des cibles stratégiques en Iran et contre des cibles gouvernementales à Téhéran afin d’éliminer les menaces qui pèsent sur l’État d’Israël et de saper le régime des ayatollahs», a-t-il ajouté.
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«Peut-être que les Américains ont déjà pris leur décision, peut-être que les avions sont déjà en chemin», prévient l’ambassadeur israélien en France
«En suivant les déclarations de Trump, il est clair qu’il prendra une décision, peut-être dans la journée», a expliqué Joshua Laurent Zarka, ambassadeur israélien en France, sur BFMTV. «Nous avons demandé l’aide américaine dans la défense israélienne. Nous ne demandons pas l’assistance des États-Unis dans l’offensive contre l’Iran. Si les États-Unis décident de rentrer dans l’offensive, la guerre […] se terminera plus rapidement», a-t-il ajouté.
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«Quand nous avons commencé cette opération, nous savions que nous pouvions atteindre nos buts sans l’aide de forces internationales», selon l’ambassadeur. «Donald Trump veut peut-être raccourcir la guerre [par une intervention militaire, NDLR], rendre les choses plus rapides pour que les Israéliens et Iraniens souffrent moins. Il est possible que les avions soient déjà en chemin et que la décision ait déjà été prise».
Les Iraniens «savent ce qu’ils font» en ciblant un hôpital, dénonce l’ambassadeur israélien en France
Une frappe israélienne a touché un hôpital à Bersabée dans le sud du pays. «Les missiles iraniens sont précis, précis avec un “radius” (rayon, NDLR) de trente mètres. Quand ils tirent sur un hôpital, le seul du sud d’Israël, ils savent ce qu’ils font. Ils ont touché le bloc opératoire, montrant ainsi qu’ils savent ce qu’ils font», a expliqué Joshua Laurent Zarka, ambassadeur israélien en France sur BFMTV. L’hôpital avait été évacué la veille au soir, car il n’était pas assez sécurisé, a-t-il ajouté.
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Les scénarios d’une implication militaire américaine
D’abord, intimider. Pour faire pression sur l’Iran, les États-Unis alertaient depuis longtemps sur leurs capacités militaires. Au printemps, le déploiement de B2 sur la base britannique de Diego Garcia, dans l’océan Indien, avait envoyé un premier signal : ces bombardiers sont les seuls à pouvoir emporter la bombe GBU-57, la seule assez puissante pour atteindre les infrastructures du programme nucléaire enfouies dans le granit sur le site de Fordo. Le message était censé convaincre Téhéran de négocier. Après avoir médiatisé leur présence, les avions sont repartis. Mais la menace n’a pas disparu. «Les B2 peuvent décoller de n’importe où. Ils ont déjà fait des missions de deux jours de vol», raconte un expert de la puissance aérospatiale.
Tout semblait prêt mercredi pour une opération américaine contre l’Iran, si le président Donald Trump la décidait. Le milliardaire a réclamé la «capitulation» de Téhéran. L’ambassadeur d’Israël aux États-Unis a annoncé des «surprises» dans la nuit de jeudi à vendredi. «C’est du teasing», soupire, dans un mélange de gêne et d’inquiétude, une source militaire française. Les États-Unis «pratiquent la bascule de forces», ajoute-t-on en décrivant une nouvelle approche, moins statique, des moyens militaires américains. Un engagement contre l’Iran n’avait cependant rien de sûr mercredi : l’Administration américaine est divisée.
SCÉNARIOS D’UNE IMPLICATION AMÉRICAINE
«Les tyrans de Téhéran paieront le prix fort», annonce Netanyahou
«Les tyrans de Téhéran paieront le prix fort», annonce Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien, à en réponse à la frappe iranienne contre un hôpital à Beer-Sheva dans le sud du pays. «Ce matin, les tyrans terroristes iraniens ont lancé des missiles sur l’hôpital Soroka de Beersheba et sur une population civile dans le centre du pays».
Israël dénonce une attaque iranienne «délibérée» contre un hôpital
La vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, Sharren Haskel, a qualifié l’attaque contre un hôpital israélien de «délibérée» et de «criminelle», après des tirs de missiles iraniens jeudi matin.
«L’Iran vient de frapper l’hôpital Soroka à Beersheva (Bersabée en français, NDLR) avec un missile balistique. Pas une base militaire. Un hôpital. Il s’agit du principal centre médical de toute la région du Néguev en Israël. Délibérée. Criminelle. Cible civile. Le monde doit réagir», a écrit Sharren Haskel sur X.
Au moins 32 blessés en Israël après des tirs de missiles iraniens
Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé qu’au moins 32 personnes avaient été blessées dans les tirs de missiles iraniens contre Israël jeudi.
Majid Asgaripour / REUTERS
Dans un communiqué, un porte-parole de ce service de secours, a fait état de «deux personnes dans un état grave» ainsi que de 30 «blessés légers», ajoutant que ses équipes soignaient «plusieurs blessés sur différents sites».
Israël juge l’élimination du programme nucléaire iranien à portée de main
Il a dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, en Israël et parfois aussi en Occident. En attaquant les installations nucléaires et balistiques iraniennes, Israël «fait le sale boulot pour nous tous», a estimé Friedrich Merz en marge du G7.
Le chancelier allemand s’est félicité de l’affaiblissement du régime iranien, qui «a apporté la mort et la destruction dans le monde». Sans ces frappes, a-t-il dit, «nous aurions peut-être continué à subir pendant des mois et des années le terrorisme de ce régime, qui aurait peut-être même fini par se doter de l’arme atomique».
LA FIN DU PROGRAMME NUCLÉAIRE IRANIEN ?
Quarante avions de combat israéliens ont attaqué des dizaines de cibles en Iran
«Au cours de la nuit, 40 avions de combat de l’armée de l’air, sous la direction précise du Département du renseignement, ont attaqué des dizaines de cibles militaires à Téhéran et dans d’autres régions d’Iran avec plus de 100 munitions», rapporte Tsahal dans un communiqué publié ce matin.
En sus de la centrale nucléaire d’Arak et d’un site proche de Natanz. «Les avions de combat ont également attaqué des sites de production militaire du régime iranien, notamment des usines de production de matières premières, de composants utilisés pour assembler des missiles balistiques et des sites de création de systèmes de défense aérienne et de missiles iraniens. En outre, des batteries de défense aérienne, des sites de stockage de missiles, des radars et des moyens de détection du régime iranien ont été détruits depuis les airs».
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Israël a frappé le réacteur nucléaire d’Arak dans la nuit, rapporte Tsahal
«L’armée israélienne a attaqué un réacteur nucléaire non actif dans la région d’Arak en Iran», fait savoir Tsahal dans un communiqué. «Dans le cadre de la vague d’attaques et des vastes opérations menées par Tsahal pour endommager le programme d’armes nucléaires du régime iranien, le réacteur nucléaire de la région d’Arak en Iran a été attaqué, y compris la structure qui scelle le réacteur, qui est un composant principal de la production de plutonium. La construction du réacteur a commencé en 1997 mais n’a pas été achevée en raison de l’intervention de la communauté internationale».
«Le réacteur est conçu pour produire du plutonium à haut rendement, ce qui permettrait l’acquisition d’armes nucléaires. À la lumière de divers accords, le régime iranien a encouragé ces dernières années la conversion du réacteur en un réacteur à faible potentiel de production de plutonium, ce qui ne permettrait pas l’acquisition d’armes nucléaires», conclut ce communiqué.
L’Iran menace de frappe les bases militaires occidentales au Moyen-Orient
«La nation iranienne s’oppose fermement à une guerre imposée, tout comme elle s’opposera fermement à une paix imposée. Cette nation ne se rendra jamais à l’imposition de qui que ce soit», a affirmé l’ayatollah Khamenei, dans une déclaration lue à la télévision d’État. «Les Américains doivent savoir que toute intervention militaire de leur part entraînera assurément des dégâts irréparables», a ajouté le dirigeant au pouvoir depuis 1989.
Les bombardements israéliens ont coûté la vie à 224 Iraniens
Les bombardements israéliens ont fait au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés en Iran, selon un bilan officiel iranien. Les salves de missiles et drones iraniens ont fait au moins 24 morts et 592 blessés, selon les autorités israéliennes.
Majid Asgaripour / REUTERS
La frappe sur l’hôpital Soroka est «un crime de guerre», selon le ministre de la Santé israélien
«Le tir de missile sur Soroka est un acte de terreur et un crime de guerre commis par le régime iranien», fait savoir le ministre de la Santé Uriel Buso.
Donald Trump a approuvé les plans d’attaque de l’Iran, selon le Wall Street Journal
Selon le Wall Street Journal, Donald Trump a dit mardi à des conseillers qu’il avait approuvé des plans d’attaque contre l’Iran mais qu’il les retenait pour voir si Téhéran ne revenait pas sur son programme nucléaire. «Toutes les options sont sur la table», a indiqué à l’AFP un responsable à la Maison-Blanche interrogé à ce sujet.
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Dado Ruvic / REUTERS
Ali Khamenei affirme que l’Iran ne se rendra jamais
Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a proclamé mercredi que son pays ne se rendrait «jamais» face à Israël, qui a multiplié mercredi les frappes aériennes contre l’Iran avant d’être visé par de nouveaux missiles hypersoniques. Au sixième jour de guerre, l’ayatollah Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a mis en garde les États-Unis contre des «dommages irréparables» s’ils intervenaient dans le conflit.
Office of the Iranian Supreme Le / REUTERS
«Ce qu’ils ont fait dépasse l’imagination» : l’incroyable infiltration du Mossad en Iran
«Nous sommes prêts à tous les scénarios !» Ce 12 juin 2025, le général Hossein Salami, numéro un des gardiens de la révolution, affiche une confiance à toute épreuve devant les caméras de la télévision iranienne. Quelques heures plus tard, dans la nuit du 13 juin, ce haut gradé proche du guide suprême, l’ayatollah Khamenei, est l’un des premiers à tomber sous le feu de l’opération Rising Lion lancée par Israël, alors qu’il se trouve au cœur du quartier général du commandement des pasdarans.
«Ce n’est pas seulement un revers militaire : c’est l’effondrement d’un mythe. Celui d’un régime qui, pendant des décennies, a construit sa légitimité sur une posture d’invulnérabilité stratégique et de “résistance”. Il n’a même pas été capable de protéger ses propres dirigeants», observe la journaliste iranienne Sharareh Mehboudi, réfugiée à Paris.
L’INFILTRATION DU MOSSAD EN IRAN
L’Iran promet de faire «regretter et payer» à Israël ses attaques
L’Iran a promis jeudi de faire «regretter et payer» à Israël ses attaques, au septième jour d’une guerre inédite par son intensité entre les deux pays.
«L’Iran continuera à exercer son droit à l’autodéfense, avec fierté et bravoure, et nous ferons regretter et payer à l’agresseur sa grave erreur», a écrit sur X le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, accusant Israël, son ennemi juré,de chercher à «étendre les flammes à la région et au-delà».
Pas le moment pour Poutine de jouer les médiateurs entre Iran et Israël, dit Trump
Donald Trump a estimé mercredi que le président russe Vladimir Poutine devrait se concentrer sur le conflit en Ukraine avant de jouer, comme il le propose, les médiateurs dans le conflit entre Israël et l’Iran.
VYACHESLAV PROKOFYEV / REUTERS
«Je lui ai parlé hier et il a proposé de faire le médiateur, j’ai dit : “Fais-moi une faveur, fais le médiateur pour toi-même. Occupons-nous de la médiation pour la Russie d’abord, OK ? Tu peux t’occuper de ça (le conflit au Moyen-Orient, NDLR) plus tard”», a dit le président américain pendant un échange avec des journalistes à la Maison-Blanche.
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Les images de la frappe iranienne sur l’hôpital Soroka
L’Iran a touché directement le CHU de Soroka, situé à Bersabée dans le sud d’Israël. De nombreuses images circulent désormais, laissant envisager des dégâts importants.
«Une frappe a touché l’hôpital, causant d’importants dégâts dans plusieurs zones. Nous procédons actuellement à une évaluation des dommages, y compris [du nombre éventuel de] blessés», indique un communiqué de l’hôpital.
Quelques minutes plus tôt, le ministère des Affaires étrangères israélien avait fait état d’un «impact direct» sur cet établissement réputé, où sont notamment soignés nombre de soldats israéliens blessés dans la bande de Gaza.
Environ 25 blessés en Israël après les salves iraniennes
Le Magen David Adom, l’équivalent de la Croix-Rouge en Israël, rapporte environ vingt-cinq blessés, légers pour la plupart, dans les frappes iraniennes de la nuit. Un immeuble a été touché directement à Holon, dans la banlieue de Tel-Aviv, causant au moins deux blessés graves.
De nombreux pays évacuent leurs ressortissants d’Israël
Les États-Unis préparent l’évacuation volontaire de leurs ressortissants d’Israël, selon leur ambassadeur à Jérusalem Mike Huckabee. Plusieurs pays européens, dont l’Allemagne et l’Italie, ont rapatrié des centaines de leurs ressortissants.
Florion Goga / REUTERS
Le président français Emmanuel Macron a demandé au ministère des Affaires étrangères de «faciliter le départ» de Français qui veulent quitter les deux pays en guerre. Pékin a déjà évacué près de 800 Chinois d’Iran et un millier d’autres sont en train de l’être. Son ministre des Affaires étrangères Wang Yi s’est déclaré «très préoccupé» par une guerre possiblement «incontrôlable». L’ambassade de Russie à Tel-Aviv a annoncé le départ d’Israël des familles de diplomates.
Internet est inaccessible en Iran
Téhéran a annoncé mercredi un durcissement des restrictions sur internet, affirmant qu’Israël avait détourné le réseau à des fins militaires. Depuis le début de la guerre, de nombreux sites internet et applications sont partiellement voire totalement inaccessibles en Iran. Internet est «presque totalement» à l’arrêt dans ce pays, selon l’organisme de surveillance NetBlocks à Londres.
Majid Asgaripour / REUTERS
Des médias iraniens ont indiqué mercredi qu’Israël avait brièvement interrompu la diffusion des programmes de la télévision d’État, en y diffusant des images de manifestations de femmes et en appelant la population à descendre dans la rue. La télévision a dénoncé «des cyberattaques menées par l’ennemi sioniste».
Le niveau d’alerte abaissé, les Israéliens peuvent quitter les abris
«Après avoir évalué la situation, le commandement du front intérieur a émis des instructions indiquant qu’il est possible de sortir de la zone protégée dans plusieurs régions du pays», fait savoir Tsahal. «Les forces de secours et de sauvetage opèrent dans plusieurs zones du pays où des rapports de chutes ont été reçus».
La police israélienne rapporte des «impacts» après de violentes explosions
La police israéienne a fait état de «plusieurs impacts» en Israël après des tirs de missiles iraniens ayant provoqué de violentes explosions à Tel-Aviv et Jérusalem. Selon les journalistes de l’AFP, les explosions entendues vers 7h10 (4h10 GMT) sont les plus impressionnantes à Jérusalem depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque israélienne sur l’Iran le 13 juin.
À Tel-Aviv, les sirènes ont retenti une seconde fois, semblant signaler l’arrivée d’une nouvelle vagues de missiles, alors que les applications mobiles du Commandement du front intérieur (Défense passive) bipaient à tout-va entre 7h15 et 7h30 (4h15 à 4h30 GMT) et que les points rouges d’alertes se multipliaient sur la carte du pays, dans les régions du nord et du centre ainsi que dans certains endroits plus au sud.
Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, a indiqué avoir dépêché des équipes vers des «endroits signalés», sans plus de précision.
L’Iran tire une nouvelle salve de missiles sur Israël
L’Iran tire jeudi une nouvelle salve de missiles sur Israël, selon un média local, au septième jour d’une guerre inédite par son intensité entre l’Iran et Israël, son ennemi juré.
«Des missiles de pointe vrombissent au-dessus de Tel-Aviv», a indiqué l’agence Fars, tandis que la télévision d’État iranienne diffuse des images en direct de Tel-Aviv.
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Les États-Unis vont-ils attaquer dès ce soir ?
«Je ne cherche pas à me battre. Mais si le choix c’est de se battre ou qu’ils aient la bombe nucléaire, il faut faire ce qu’il y a à faire», a déclaré à la presse le président américain, qui sera briefé sur le conflit jeudi, jour férié aux États-Unis, dans la «Situation Room», la salle de crise en sous-sol de la Maison-Blanche où se prennent les décisions militaires les plus sensibles. Les États-Unis, qui ont déployé un troisième porte-avions, le Nimitz, vers la zone, sont les seuls à détenir la bombe GBU-57, unique arme susceptible d’être capable d’atteindre le cœur profondément enfoui du programme nucléaire iranien, à Fordo.
Dado Ruvic / REUTERS
«Je vais peut-être le faire, peut-être pas», a déclaré Donald Trump à des journalistes, interrogé sur l’éventualité d’une intervention américaine. Mercredi, l’ayatollah Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a averti les États-Unis qu’une intervention de leur part conduirait à des «dommages irréparables». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis en garde contre «toute intervention militaire supplémentaire», qui aurait «des conséquences énormes» pour toute la région.
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Donald Trump seul face au choix d’une opération militaire contre l’Iran
«Nous avons réussi un certain nombre de surprises. Lorsque la poussière retombera, vous verrez des surprises jeudi soir et vendredi, qui feront que l’opération dite des bipeurs semblera presque simple», avait prévenu l’ambassadeur israélien aux États-Unis, Yechiel Leiter, dans un entretien à la chaîne Merit TV mardi.
L’ambassadeur se réfère à une spectaculaire opération secrète conduite par le Mossad les 17 et 18 septembre 2024. Les services secrets israéliens avaient ajouté des explosifs dans nombre de bipeurs et talkies-walkies détenus par des membres du Hezbollah, une milice pro-Iran, sise au Liban. Leur explosion simultanée avait blessé 3500 personnes, et tué 42 autres. Elle avait permis la décapitation d’une large partie des cadres, ainsi qu’une amputation des communications. Elle avait également précédé une offensive terrestre limitée qui a considérablement affaibli la milice.
Un hôpital touché dans le sud d’Israël
Un missile iranien a touché l’hôpital de Bersabée (Be’er Sheva en hébreu, NDLR) dans le sud d’Israël. Il s’agirait du CHU de Soroka.
Violentes explosions entendues à Tel-Aviv et Jérusalem
De violentes explosions sourdes et continues sont été entendues jeudi matin à Jérusalem et à Tel-Aviv, ont indiqué des journalistes de l’AFP après que l’armée israélienne eut mis en garde contre des tirs de missiles iraniens ayant déclenché des alertes dans de nombreuses régions d’Israël.
Selon les journalistes de l’AFP, les explosions entendues vers 7h10 (4h10 GMT) sont les plus impressionnantes à Jérusalem depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque israélienne sur l’Iran le 13 juin.
Bienvenue dans ce direct
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en cours entre l’Iran et Israël. Une opération militaire de décapitation des cadres du régime des mollahs et de son programme nucléaire a été lancée par l’État hébreu vendredi.
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